mercredi 9 juillet 2008

ADHESIONS ET SOUTIENS

Cher camarade,


Notre Congrès des 21 et 22 juin 2008 a été une pleine réussite et marque une nouvelle dynamique dans la construction de notre Parti.
Notre Président Jean Pierre CHEVENEMENT a remis sa feuille de route pour les mois à venir , nous devons maintenant nous mettre au travail .
Aujourd’hui, nous devons nous organiser de façon plus efficace et essayer d’augmenter nos effectifs. Pour cela, je t’invite dès à présent à renouveler ton engagement pour 2008.
Début octobre, tu seras convié à notre Assemblée Générale, au cours de laquelle nous évoquerons le Congrès 2008 et les orientations du MRC pour l’année 2009 (et au-delà).

Pour 2008, le montant de la cotisation annuelle est de 50 euros.

Ceux qui ne souhaitent pas adhérer au MRC mais qui souhaitent nous aider, peuvent le faire en apportant une aide financière. Le MRC 46 est pauvre et a besoin d’argent pour faire connaître ses idées.

Les cotisations ou les dons sous forme de chèque sont à l’ordre de AFMRC et à adresser au secrétariat : Philippe MONTAGNE Granéjouls 46170 LHOSPITALET
Ces sommes sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66%.

Nous comptons sur tous nos amis (es) et tous ceux et celles qui nous ont apporté leur soutien.


Encore merci de ton implication.


Le secrétaire départemental
Philippe MONTAGNE

vendredi 4 juillet 2008

Le modèle du communautarisme n’est pas compatible avec celui de la République

  • Le Mouvement Républicain et Citoyen déplore les initiatives prises par le Président de la République et la majorité présidentielle qui témoignent d’une dérive par rapport aux principes républicains les plus élémentaires, en particulier par :
  1. la volonté d’inscrire le principe de « diversité » dans l’article premier de la constitution, qui témoigne d’une vision ethnique de la société, et qui prépare les esprits à des politiques de discrimination positive sur base ethnique, dont Nicolas Sarkozy s’est plusieurs fois fait le défenseur
  2. l’encouragement à reconnaître les langues régionales directement dans la Constitution, premier pas vers la ratification de la Charte des langues régionales et minoritaires, qui porterait un coup fatal à l’unité linguistique de la France
  3. les œillades prononcées en direction des responsables religieux ou communautaires lors des discours de Latran (20 décembre 2007), de Ryiad (14 janvier 2008), ou devant le CRIF (13 février 2008), où le Président de la République, théoriquement garant de la permanence de nos institutions et des principes républicains tend à reconnaître des corps intermédiaires ethniques ou religieux entre l’Etat et les citoyens.
    Pour le MRC, la République n’est pas un concept pour campagne électorale mais une exigence politique qui repose sur les trois piliers que sont la liberté, l’égalité et la fraternité.
    Face à la grave crise sociale et aux développement des inégalités qui rongent la France depuis plusieurs décennies, le MRC considère qu’il faut s’appuyer sur les valeurs de la République et sur ses institutions et non les rogner comme le fait l’actuel président de la République, Nicolas Sarkozy.
    Seule une politique d’égalité sociale, attachée à la réduction des inégalités, de nature essentiellement économique, permettra de relever la France et de la sortir de l’ornière. Les discriminations de nature ethnique ou raciale doivent être combattues par l’arsenal légal existant, la mobilisation des administrations concernées et l’expertise de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).
    Enfin il n’y aura pas de « vivre ensemble » sans un projet porteur pour tous les Français, capable de transcender les différences particulières, et de s’attaquer aux problèmes concrets que vivent la majorité des Français et des étrangers vivant en France : le sous-emploi, le mal logement, les difficultés pour se soigner, l’insécurité des conditions de vie, etc.
    De ce point de vue, le communautarisme apparaît comme un système de substitution au principe de l’intérêt général, et un allié objectif de la préservation des intérêts des plus puissants. La gauche, de ce point de vue, doit reprendre corps avec les besoins des classes populaires et ne pas confondre un véritable progressisme avec le soutien quasi-automatique aux revendications identitaires et communautaires.