mardi 23 décembre 2008

La réforme du lycée porteuse d'une grave régression

Suite à la mobilisation des lycéens et des professeurs, l’application de la réforme du lycée a été reportée d'un an par le couple Darcos-Sarkozy. C’est un recul.

Il faut obtenir le retrait de cette réforme d’inspiration libérale.

Le MRC constate en effet que cette réforme vise à réduire fortement le nombre d’heures de cours donnés aux élèves, afin de réduire encore le nombre de postes d’enseignants. Ce sont pourtant près de 60 000 postes de personnels de l’éducation nationale qui ont été supprimés depuis cinq ans, et 13 500 sont déjà prévus au budget 2009.

Cette réforme mettrait en cause la diversité et la qualité des connaissances transmises car elle organise une baisse de 15 à 20%, selon les options ou modules à dominantes choisis, du temps consacré à l’enseignement des savoirs des différentes disciplines.

Véritable « usine à gaz »du fait de sa complexité, elle ne faciliterait pas l’orientation des lycéens, en particulier ceux issus des milieux sociaux les plus démunis culturellement.

En outre, en développant l’autonomie de chaque lycée pour la mise en œuvre de la réforme, elle va renforcer l’application du principe de concurrence à tous les niveaux, à l’intérieur de chacun d’eux dans le choix des nouveaux modules d’enseignement et des disciplines, et à l’extérieur entre les établissements eux-mêmes dont l’inégalité, déjà présente, va s’accroitre avec cette nouvelle logique libérale.

L’individu consommateur sera visé, bien loin de l’idéal de l’élève apprenti citoyen tel que l’a conçue l’école républicaine.

Xavier Darcos veut faire le « lycée light » : allègement des horaires, allègement des connaissances acquises, allègement de l’encadrement professoral, seraient le résultat de cette réforme si elle aboutit.

Le MRC est partisan d’un lycée structuré assurant une solide maitrise des différents savoirs. Un lycée déjà diversifié par l’existence des voies d’enseignement général, technologique et professionnelle entre lesquelles il faut développer les passerelles permettant aux élèves d’évoluer et de se réorienter.

Surtout, le lycée doit retrouver partout qualité et exigence afin de préparer un baccalauréat qui doit rester un examen national anonyme d’un niveau suffisamment exigeant.

Toutes les disciplines scolaires actuellement enseignées doivent y garder leur place car elles sont constitutives de cette culture générale qui doit être commune à tous les élèves afin de leur offrir les meilleures chances de réussite à l’université ou dans la vie professionnelle.

Vendredi 19 Décembre 2008

vendredi 21 novembre 2008

Le Mouvement Républicain & Citoyen du Lot, soutient la grève des personnels de l’Education nationale.

Les personnels et les syndicats de l’Education nationale ont engagé une grève d’ampleur à laquelle le Mouvement Républicain & Citoyen apporte son plein et entier soutient.

Les suppressions de postes d’enseignants (près de 34.000 pour la période 2007-2009), l’absence de dialogue social, les réformes du collège et du lycée, des concours de recrutement, du statut d’enseignant chercheur et enfin, la remise en cause de la carte scolaire, portent gravement atteinte à l’école, institution majeure de l’Etat républicain.
La politique Sarkozy-Darcos, avance masquée : au-delà des mots qui rappellent les grands principes et peuvent parfois être marqués par le bon sens, c’est un grave affaiblissement de l’école républicaine qui est engagé.
Le MRC du Lot exprime sa stupéfaction face aux propos du ministre de l’Education nationale qui juge utile de dénoncer une prétendue culture de la grève chez les enseignants : dans le prolongement de la loi sur le service minimum à l’école, il s’en prend désormais frontalement au droit de grève. Xavier Darcos, lui, fait preuve d’une certaine culture de la provocation.

Les enseignants effectuent une tâche quotidienne précieuse. Il est temps de réaffirmer la grandeur de leur mission et de cesser ce type d’allégation coupable !

mardi 16 septembre 2008

LES UNIVERSITES D’ETE 2008 DU MRC


Vous le savez, notre Parti tenait ses Universités d’été, les 6 et 7 septembre 2008 à Belfort.
Tout au long de ce week-end de nombreuses interventions (Christian Hutin, Anicet Le Pors, Marie Noelle Liennemann (PS), Henri Emmannuelli (PS), Olivier Dartigolles (PC) … et tables rondes : exemple de sujets abordés : l’état de la Gauche, les défis à relever, quel projet pour la France …toutes les interventions sont sur le Blog du MRC France (en lien).
Ces Universités ont été l’occasion de redire que la seule alternative au désastre politique auquel nous assistons aujourd’hui (accentuation des inégalités, précarisation des salariés, délitement du service public, politique extérieure suicidaire …etc.), la seule solution réside dans la mobilisation et dans l’unité de la Gauche au-delà des clivages politiques actuels.
Jean Pierre Chevènement et le MRC appellent de leurs vœux la constitution d’une fédération à Gauche, qui porte un projet solide, s’inscrivant dans une vision d’avenir, affranchie du capitalisme financier ambiant. La gauche doit affronter le capitalisme financier.
Le libre-échange, la mise en concurrence mondiale des mains d’œuvre, les marchés financiers, la spéculation, le creusement des inégalités ne sont pas l’horizon de la Gauche ! La Gauche doit prendre des risques politiques et devenir force de proposition d’une véritable alternative économique et sociale.

Partout en France, le MRC lance un appel à tous les républicains de progrès, quelque soient leurs origines politiques, a le rejoindre, sur les valeurs de solidarité et de justice sociale, pour construire ensemble ce projet.
Pour le département du Lot, le contact est : ce blog ou au téléphone au : 06.85.57.32.34.

vendredi 5 septembre 2008

Energie, développement durable : le choix du progrès

Le projet de loi relatif au Grenelle de l’environnement rappelle les engagements des chefs d’Etat de l’Union Européenne en matière de lutte contre le changement climatique : le 3 fois 20 :
20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
20% d’augmentation de l’efficacité énergétique.
20% d’augmentation des énergies renouvelables.
Réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre est le seul des trois engagements qui a un véritable impact écologique. L’augmentation inéluctable des prix du gaz et du pétrole aura une incidence qui devrait permettre d’être plus exigeant vis-à-vis de cet engagement, car il représentera une véritable taxe carbone. Mais imposer 20% d’énergie renouvelable, en France, n’est pas un objectif écologiquement intéressant contrairement à d’autres pays. Toujours en France, l’utilisation des énergies renouvelables pour la production d’électricité, n’est intéressante ni pour le climat, ni pour l’indépendance énergétique. Ce n’est pas le cas pour les pays qui utilisent les ressources fossiles pour cette production. Dans ces pays, chaque kWh produit par de l’énergie renouvelable réduit automatiquement les émissions de CO2. L’Union devrait se donner un seul objectif, celui de diminuer ses rejets de gaz à effet de serre, et laisser la liberté aux pays membres d’améliorer l’efficacité énergétique ou de recourir aux énergies renouvelables pour atteindre cet objectif. Pourquoi demander à tous les pays le même pourcentage de réduction ? Il est plus équitable et plus efficace de moduler ce pourcentage en fonction des rejets actuels par habitant de chaque pays, afin d’arriver, à terme, à un rejet uniforme pour chaque Européen.

RENTREE 2008 : UNE ECOLE EN CRISE,

Aujourd’hui, l’Ecole publique ne tient plus pleinement son rôle d’institution majeure de l’Etat républicain, dont la mission est de donner à chaque élève, futur citoyen, les clés de sa liberté, grâce à une solide maîtrise du savoir. Pour la redresser et la refonder, il faudrait faire le pari de la qualité, et mettre l’accent tout à la fois sur le travail, l’exigence et l’implication forte de l’Etat.
Les tropismes libéraux de la droite ruinent les quelques velléités de redressement. La gauche, attachée historiquement à l’Ecole, doit refuser les dérives inspirées par une idéologie libérale-libertaire, à l’œuvre depuis plus de trente ans dans le domaine pédagogique, comme sur des structures marquées de plus en plus par la concurrence et le marché.
Avec cette rentrée 2008, la politique Sarkozy-Darcos, avance masquée : au delà des mots qui rappellent les grands principes et peuvent être marqués par le bon sens, c’est globalement un grave affaiblissement de l’école républicaine qui est engagé.
Quel jugement porter sur les principales mesures mises en œuvre ou annoncées ?

Pour l’école primaire
Le MRC est depuis longtemps partisan de programmes simples, structurés, rigoureux, qui redonnent toute leur place à une solide progressivité des apprentissages.
Les nouveaux programmes, qui mettent l’accent sur les apprentissages fondamentaux (l’orthographe, la grammaire, la rédaction, le calcul opératoire, …) et le recours à des exercices plus systématiques et à la mémoire, comportent des éléments positifs. Des bases solides ne sont en rien contradictoires avec le développement de la compréhension et de l’esprit critique des élèves.
En revanche, quand Darcos, poussé par la volonté de Sarkozy de réduire le nombre de fonctionnaires, décide de supprimer deux heures hebdomadaires pour les élèves en fermant les écoles le samedi matin, c’est une faute grave contre l’école primaire. Ce n’est pas en travaillant moins que les élèves amélioreront leurs résultats.
L’aide personnalisée instituée pour les élèves en difficulté, qui justifie cette réduction selon le ministre, est bienvenue, mais elle aurait dû être financée tout en maintenant pour tous les élèves l'horaire ancien.
C’est, sur ce point, une véritable régression scolaire qui va entrainer l'amenuisement de l’enseignement dans de nombreuses disciplines.

Dans l’enseignement secondaire
Nous sommes partisans d’accroître le rôle des dispositifs de soutien. La généralisation de « l’accompagnement éducatif » pour les élèves volontaires, dans les collèges, et les stages de soutien initiés dans les lycées vont dans le bon sens.
En revanche, le projet de réforme du lycée vise à réduire, là aussi, le nombre d’heures de cours donnés aux élèves par des professeurs qualifiés, pour faire des économies massives de postes.
Et cela, au prix d’un mensonge pour le primaire, comme pour le secondaire : la France n’est pas le pays où les horaires annuels des élèves sont les plus élevés d’Europe. Elle est simplement dans une bonne moyenne. Notre école va donc régresser.
Le Ministre Darcos veut faire le « lycée light » qu’Allègre avait tenté d’imposer. Allègement des connaissances acquises, allègement de l’encadrement professoral, seront le résultat de cette réforme si elle aboutit.
Au niveau des personnels
Les conditions d’enseignement vont souvent être rendues plus difficiles, du fait des 11 200 suppressions de postes en septembre 2008 et des 13 500 prévues pour 2009. Le Ministère s’oriente aussi vers une utilisation accrue des heures supplémentaires et plus gravement, vers l’appel à des vacataires de droit privé. Ainsi, le noyau dur des professeurs fonctionnaires, au statut protecteur, pourra progressivement être déstabilisé (la Poste a connu sur plusieurs années une telle évolution).
L’annonce brusque et succincte, par Nicolas Sarkozy, d’une réforme de la formation des enseignants, fait craindre le pire.
Certes, le contenu de la formation dans les IUFM nécessite de profonds changements. Le MRC est critique sur toute forme de « pensée unique » sur le plan pédagogique, orientation qui est loin d’ailleurs d’avoir montré son efficacité. Toutes les conceptions et méthodes doivent être enseignées aux futurs professeurs afin qu'ils puissent exercer leur liberté pédagogique.
Mais le projet vise, là aussi pour réaliser des économies importantes de postes, à liquider toute formation professionnelle sérieuse, derrière l’affichage trompeur d’un recrutement au niveau du Master.

Enfin, le principe de « concurrence » va davantage s’appliquer dans l’enseignement :
L’autonomie renforcée des établissements que souhaite Nicolas Sarkozy, alliée à la marche accélérée en cette rentrée 2008 vers la suppression totale de la carte scolaire, vont encore accroître la concurrence et les inégalités entre les établissements scolaires puisque le gouvernement n'a pas pris les mesures permettant d'améliorer la qualité des établissements en difficulté et d'accroitre résolument le brassage social.
Déjà, un rapport de l’Inspection générale, montre que les mesures prises à la rentrée 2007 ont contribué à faire régresser la mixité sociale. Les plus pauvres, les plus démunis culturellement et financièrement seront assignés à leur territoire-ghetto et se retrouveront entre eux, avec très peu d’espoir de réussite et d’élévation sociale.
La détérioration de la situation de certains établissements publics, notamment dans les quartiers difficiles, favorise auprès des familles la concurrence des établissements privés de plus en plus attractifs, et de fait, favorisés par la politique du gouvernement qui porte atteinte à l’école publique.



Au total, les mesures mises en œuvre ou annoncées en cette rentrée de septembre 2008, demandent explications et convictions, pour montrer les contradictions et les enjeux. Derrière des mots rassurants, malgré quelques mesures acceptables, l’essentiel est inspiré par une conception libérale de l’Ecole, une dérive accentuée à l’anglo-saxonne, avec des écoles à plusieurs vitesses.
Le combat pour une école républicaine est plus que jamais d’actualité.

mercredi 9 juillet 2008

ADHESIONS ET SOUTIENS

Cher camarade,


Notre Congrès des 21 et 22 juin 2008 a été une pleine réussite et marque une nouvelle dynamique dans la construction de notre Parti.
Notre Président Jean Pierre CHEVENEMENT a remis sa feuille de route pour les mois à venir , nous devons maintenant nous mettre au travail .
Aujourd’hui, nous devons nous organiser de façon plus efficace et essayer d’augmenter nos effectifs. Pour cela, je t’invite dès à présent à renouveler ton engagement pour 2008.
Début octobre, tu seras convié à notre Assemblée Générale, au cours de laquelle nous évoquerons le Congrès 2008 et les orientations du MRC pour l’année 2009 (et au-delà).

Pour 2008, le montant de la cotisation annuelle est de 50 euros.

Ceux qui ne souhaitent pas adhérer au MRC mais qui souhaitent nous aider, peuvent le faire en apportant une aide financière. Le MRC 46 est pauvre et a besoin d’argent pour faire connaître ses idées.

Les cotisations ou les dons sous forme de chèque sont à l’ordre de AFMRC et à adresser au secrétariat : Philippe MONTAGNE Granéjouls 46170 LHOSPITALET
Ces sommes sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66%.

Nous comptons sur tous nos amis (es) et tous ceux et celles qui nous ont apporté leur soutien.


Encore merci de ton implication.


Le secrétaire départemental
Philippe MONTAGNE

vendredi 4 juillet 2008

Le modèle du communautarisme n’est pas compatible avec celui de la République

  • Le Mouvement Républicain et Citoyen déplore les initiatives prises par le Président de la République et la majorité présidentielle qui témoignent d’une dérive par rapport aux principes républicains les plus élémentaires, en particulier par :
  1. la volonté d’inscrire le principe de « diversité » dans l’article premier de la constitution, qui témoigne d’une vision ethnique de la société, et qui prépare les esprits à des politiques de discrimination positive sur base ethnique, dont Nicolas Sarkozy s’est plusieurs fois fait le défenseur
  2. l’encouragement à reconnaître les langues régionales directement dans la Constitution, premier pas vers la ratification de la Charte des langues régionales et minoritaires, qui porterait un coup fatal à l’unité linguistique de la France
  3. les œillades prononcées en direction des responsables religieux ou communautaires lors des discours de Latran (20 décembre 2007), de Ryiad (14 janvier 2008), ou devant le CRIF (13 février 2008), où le Président de la République, théoriquement garant de la permanence de nos institutions et des principes républicains tend à reconnaître des corps intermédiaires ethniques ou religieux entre l’Etat et les citoyens.
    Pour le MRC, la République n’est pas un concept pour campagne électorale mais une exigence politique qui repose sur les trois piliers que sont la liberté, l’égalité et la fraternité.
    Face à la grave crise sociale et aux développement des inégalités qui rongent la France depuis plusieurs décennies, le MRC considère qu’il faut s’appuyer sur les valeurs de la République et sur ses institutions et non les rogner comme le fait l’actuel président de la République, Nicolas Sarkozy.
    Seule une politique d’égalité sociale, attachée à la réduction des inégalités, de nature essentiellement économique, permettra de relever la France et de la sortir de l’ornière. Les discriminations de nature ethnique ou raciale doivent être combattues par l’arsenal légal existant, la mobilisation des administrations concernées et l’expertise de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).
    Enfin il n’y aura pas de « vivre ensemble » sans un projet porteur pour tous les Français, capable de transcender les différences particulières, et de s’attaquer aux problèmes concrets que vivent la majorité des Français et des étrangers vivant en France : le sous-emploi, le mal logement, les difficultés pour se soigner, l’insécurité des conditions de vie, etc.
    De ce point de vue, le communautarisme apparaît comme un système de substitution au principe de l’intérêt général, et un allié objectif de la préservation des intérêts des plus puissants. La gauche, de ce point de vue, doit reprendre corps avec les besoins des classes populaires et ne pas confondre un véritable progressisme avec le soutien quasi-automatique aux revendications identitaires et communautaires.

mardi 24 juin 2008

Extrait du discours de JP CHEVENEMENT au Congrès

Dans le débat intellectuel contemporain, le MRC a un rôle essentiel à jouer : celui d’aiguillon idéologique et de formation militante. Dans l’immédiat, notre parti doit se fixer quelques objectifs simples d’ici notre Prochain Congrès :
1. la réussite de notre Université d’été à Belfort dont la date est fixée aux 6 et 7 septembre, et dont le thème sera l’état de la gauche et les perspectives de sa refondation ;
2. le doublement de nos effectifs et la mobilisation de nos réseaux de sympathisants ;
3. l’affirmation de notre cohérence politique par l’organisation de manifestations publiques, en liaison ou non avec d’autres organisations ou sociétés de pensée ;
4. la diffusion de « Citoyens militants » et de la ligne républicaine dans les milieux de sympathisants qui un jour pourront rejoindre le grand parti de toute la gauche et en attendant le MRC ;
5. la création d’une Ecole des cadres en vue de former au moins une cinquantaine de « leaders » potentiels, articulés idéologiquement et capables de s’exprimer dans les médias ;
6. financièrement je renouvelle l’appel à une souscription nationale et je demande à tous les élus qui touchent une indemnité d’en consacrer une partie pour assurer la réussite de notre projet. C’est pour remplir ces tâches qu’un secrétariat national renouvelé plus qu’à moitié, issu majoritairement des régions, à la fois expérimenté et rajeuni, vous a été proposé. J’aurai besoin de l’engagement de tous.
7. Enfin, je n’oublie pas que nous devons préparer les prochaines échéances électorales. Les sénatoriales d’abord, en septembre prochain, où je serai candidat pour faire entendre, avec nos deux autres parlementaires, une voix républicaine au sein du Parlement.
Ensuite viendront les élections européennes, les élections régionales, puis les cantonales. Nous n’entendons pas, comme certains essayent de le faire croire, rejoindre le PS avec armes et bagages. La refondation républicaine a un contenu idéologique. Elle a une assise politique. Aucune décision ne sera donc prise par le MRC pour participer à quelque recomposition de la gauche que ce soit, en dehors d’un Congrès extraordinaire.
Aucune refondation de la gauche en effet ne peut se faire qu’à travers une analyse du monde et précisément une critique de la globalisation libérale et, par ailleurs, à travers un projet comportant des éléments programmatiques réalisables.
Avant de se poser le problème des alliances, la gauche doit savoir où elle habite. Elle vise à rassembler le monde du travail sur un projet humaniste. Elle porte l’héritage républicain qui, à partir de la notion d’intérêt général, permet le dépassement des intérêts particuliers, des égoïsmes, des corporatismes et des communautarismes. La pluralité d’appartenances conduit à définir une multiplicité d’intérêts généraux qu’il faudra savoir hiérarchiser à travers un projet nouant ensemble l’intérêt national, l’intérêt européen et les intérêts de l’humanité dans son ensemble. Rien là qui ne soit conforme au patriotisme républicain et à l’internationalisme, dont Jaurès avait su montrer la complémentarité.
La valorisation du travail, la recherche de l’égalité et d’un progrès mieux partagé, la solidarité, l’épanouissement individuel prenant tout son sens dans un dessin de réussite collective, la promotion du sens des responsabilités, bref du civisme, la laïcité enfin, constituent un socle de valeurs solides pour l’édification d’une République moderne, démocratique et sociale.
A partir de ces orientations, nous proposons que toutes les organisations et toutes les personnalités de gauche et de progrès qui le voudront réunissent dans tous les départements des forums de l’Unité. Ces forums, largement ouverts, auraient à traiter quelques sujets clés :
1. l’analyse de la globalisation et les conséquences à en tirer pour l’action de la gauche au gouvernement ;
2. la valorisation du travail ;
3. la réorientation de la construction européenne ;
4. la forme du nouveau rassemblement de la gauche à créer.
Ces forums pourraient déboucher sur des Assises de la gauche en 2009 qui prépareraient, sur la base d’un projet clair, un Congrès de rassemblement de toute la gauche au sein d’un grand parti. C’est à cette occasion que serait élu, au suffrage universel des militants, le candidat de la gauche à l’élection présidentielle de 2012. Ce candidat ne serait pas seul. Il serait porté par un projet collectif et par un élan qu’il nous appartient de faire lever sans attendre dans le pays.

lundi 23 juin 2008

secrétariat national du MRC


Le nouveau secrétariat national du MRC
Voici la liste du nouveau secrétariat national du Mouvement Républicain et Citoyen, après le congrès du Kremlin-Bicêtre.

Secrétaires nationaux :
1. Coordination : Jean-Luc Laurent
2. Diffusion des idées et formation - Ecole de Cadres : Marie-Françoise Bechtel
3. Relations extérieures : Georges Sarre
4. Elus : Etienne Butzbach
5. Relations avec le Parlement : Christian Hutin
6. Porte-parole : Pierre Dubreuil
7. Porte-parole : Catherine Coutard
8. Syndicats – Mouvement associatif : Claude Nicolet
9. Finances : Yves le Hénaff
10. Trésorerie : Christophe Bénavides
11. Relations internationales : Sami Naïr
12. Droit des Femmes : Aimée Gourdol
13. Université d'été, Projet et prises de position du parti : Patrick Quinqueton
14. "Citoyens Actualités" : Dominique Vial
15. Fédérations : Béatrice Desmartin
16. Communication, Idées, rayonnement local : Julien de Verrières
17. Elections : Guillaume Vuilletet
18. Développement du parti (en liaison avec les secrétaires nationaux en régions): Renée Rémy 19. Education : Michel Vignal
20. Etudiants : Eléonore Perrier
21. Jeunesse : Eric Martin 22. Citoyenneté : Rachid Adda
23. Santé et protection sociale : Ladislas Polski
24. Environnement, énergie : Gérard Pierre
25. Agriculture : Michel Sorin
Secrétaires nationaux au développement du parti dans les régions : Déjà titulaires : Claude Nicolet, Nord
Michel Sorin, Grand Ouest
Ladislas Polski, Midi méditerranéen
Dominique Vial et Catherine Coutard, Rhône Alpes
6 nouveaux :
Maurice Schwartz, Grand Est
Thierry Cotelle et Josette Robert, Sud-Ouest
Jean-Marc Miguet, Auvergne
Denis Durand, Centre Serge Lezement, Normandie
Délégués Nationaux : Outre Mer : Pascal Basse
Nouvelles technologies : Jean-Christophe Frachet Transports : Jean-Luc Gary Culture : Sébastien Zonghero Décentralisation : Françoise Bouvier Proche et Moyen-Orient : Bertrand Dutheil de la Rochère Services publics : Jean-Claude Chailley Aménagement du territoire : Thierry Lucas D'autres délégués seront nommés sur proposition du Président par le Conseil National

jeudi 24 avril 2008